Circuit de l'île de Gorée à la Langue de Barbarie

Bienvenue au Sénégal ! à votre arrivée à l’aéroport, vous êtes accueillis par votre guide et votre chauffeur. Vous faites un court trajet pour vous rendre au campement de Keur Cupaam, géré par le groupe de femmes du village de Popenguine (23 km, 30 mn de trajet). Les profits générés par le campement assurent un revenu pour plusieurs familles du village. Chaque année, 10% du revenu annuel est redistribué dans l’éducation, la santé et d’autres causes sociales ! Selon l’heure de votre arrivée, vous aurez un sandwich ou un diner dans un restaurant local. Nuit en campement solidaire.

À l’approche de l’océan Atlantique et de ses vagues roulantes, vous découvrez une falaise dans les tons ocres, unique en son genre dans la région. Au delà, s’étend la réserve naturelle de Popenguine - un espace tiré de la désertification par une initiative de femmes. Après des décennies de déforestation provoquée par des habitants à la recherche de bois de chauffe, les femmes des 8 villages alentours se sont unies pour replanter et assainir ce territoire. Tout en visitant la réserve, votre guide vous conte le combat des femmes pour la mettre en place. Vous prenez ensuite la route pour Dakar (77 km, 1h10 de trajet), où vous goûtez les spécialités locales pour le déjeuner. Après un bon repas, vous vous rendez à l’embarcadère, d’où vous partez pour l’île de Gorée (20 mn de navigation). Cette petite île cristallise les tristes mémoires de la traite négrière sur la côte africaine. Elle est aujourd’hui un espace de dialogue entre les cultures, pour la réconciliation et le pardon. Votre dinez à l’île de Gorée, avant un retour à Dakar en fin de journée. Nuit à l’hôtel.

Note : la visite de la maison des esclaves sur l’île de Gorée est fermée tous les lundis.

Après le petit-déjeuner, vous partez vers le lac Retba (38 km, 50 mn de trajet), surnommé le «lac rose» à cause de sa couleur atypique qui fluctue en fonction du niveau de salinité. Quotidiennement, des hommes et des femmes se tiennent debout au milieu du lac pour en extraire manuellement le sel. Vous prenez ensuite un 4x4 local pour vous rendre à la plage voisine. Vous y profitez d’un pique-nique et d’un temps de relaxation ou de baignade, si le coeur vous en dit ! Après ce moment de détente, vous remontez en voiture le long de la Grande Côte, jusqu’au désert de Lompoul (150 km ; 3h de trajet). Vous vous enfoncez à travers les pistes pour atteindre le camp où vous allez passer la nuit. Après un riche dîner, des musiciens vous rejoignent pour vous faire vibrer aux sons des djembés et de leurs chants. Les pieds dans le sable, laissez-vous aller à des danses endiablées à leurs côtés ! Nuit sous tente.

Après le petit-déjeuner, vous visitez le village voisin. L’occasion de comprendre comment les habitants réussissent à pratiquer le maraîchage sur ce territoire sablonneux ! En milieu de matinée, vous voyagez jusqu’au petit village peulh de Guélack (76 km, 2h50 de trajet). Lors de la grande sécheresse des années 70, le Sahel est gagné par les sables et les oasis n’offrent plus suffisamment d’eau. Cette situation oblige donc nombre de nomades peulh à se sédentariser avec leur bétail. C’est ainsi qu’un millier d’entre eux s’installe dans la zone de l’ancienne oasis de Guélack. Depuis, le village s’est beaucoup transformé, jusqu’à devenir un modèle national d’autonomie et de développement durable, grâce à la prise en main des villageois. Là-bas, les puits ont été creusés pour faciliter l’accès à l’eau ; les alentours du bourg ont été reboisés pour éviter que la désertification ne continue sa progression ; les éleveurs sont aussi devenus cultivateurs ; la transformation de lait en fromage a créé une telle plus-value qu’elle est devenue la principale source de revenu du village... La création d’un atelier de confection de vêtements et de teinturerie pour les femmes ainsi que la construction d’une case de santé, d’écoles et d’un internat montrent la volonté des habitants de devenir autonomes dans tous les domaines : économiques, sociaux et environnementaux. Dîner et nuit au campement solidaire du village.

Aujourd’hui, vous passez la journée dans le village. En allant à la rencontre de la communauté, vous vous initiez tranquillement à ses activités quotidiennes. La population locale est très impliquée et se mobilise fortement, par exemple, dans la transformation de produits, ou encore, dans la mise en place de fermes écologiques. Cette journée sera l’occasion de comprendre un peu plus la culture peulh et de partager des moments conviviaux avec vos hôtes. Repas partagés et nuit au campement solidaire du village.

Ce matin, vous dites ‘‘au-revoir’’ aux villageois de Guélack et partez à la découverte du parc ornithologique du Djoudj (55 km, 1h30 de trajet). Classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, ce parc est l’un des principaux sanctuaires de l’Afrique occidentale pour les oiseaux migrateurs. Cette aire représente en effet la première zone d’approvisionnement en eau après un parcours de plus de 200 kilomètres au-dessus du désert du Sahara ! Environ trois millions d’oiseaux migrateurs transitent par le parc entre octobre et avril, parmi lesquels de nombreux pélicans, flamands roses ou encore cormorans... Parmi les mammifères présents, il faut aussi citer le phacochère et le lamantin africain. Enfin, quelques crocodiles et gazelles ont été réintroduits avec succès. Après une matinée à en avoir pris plein la vue, vous déjeunez dans un restaurant aux abords du parc. Vous partez ensuite direction Saint Louis du Sénégal (55 km, 1h30 de trajet). Vous vous installez à l’auberge et profitez d’un temps libre avant le dîner : du poisson grillé vous sera servi sur une natte au bord de l’océan sur la plage. Nuit à l’hôtel.

À noter : de mai à octobre les oiseaux désertent le parc du Djoudj. Cette visite est donc remplacée par le parc national de la Langue de Barbarie, tout aussi intéressant pour observer des oiseaux en milieu naturel. Cette saison est la meilleure période pour le visiter : c’est la saison des amours pour de nombreuses espèces !

Cette journée est consacrée à la visite de l’étonnante ville de Saint Louis du Sénégal. Elle débute d’ailleurs en calèche, un moyen de transport toujours très utilisé par les locaux ! Au détour de quelques ruelles typiques, vous admirez les maisons coloniales aux couleurs ocres, souvent flanquées d’impressionnants bougainvilliers fleuris. Vous faites une halte dans un restaurant local pour le déjeuner. Terminez votre repas par le traditionnel ataya, le thé à la menthe local, ou par un savoureux jus de bissap, à base d’hibiscus, excellent pour la digestion. La balade à pied se poursuit de l’autre côté du pont. La nonchalance de Saint Louis laisse ici place à l’effervescence des villages de pêcheurs qui bordent l’océan Atlantique. Quel contraste de passer du calme serein de l’île de Ndar à la frénésie du quartier de pêcheurs, le plus densément peuplé de la ville ! Ici, les familles sont nombreuses et les maisons trop petites. Tout se passe donc dans la rue : des enfants s’agitent autour des étals des marchands, des femmes cuisinent face au vendeur de beignets... En arrivant sur la plage, le spectacle des pêcheurs et de leurs pirogues colorées est saisissant. Dans l’après-midi, vou vous rendez à Sowene (32km, 40 mn de trajet). Diner et nuit dans un hôtel qui fait face à la Langue de Barbarie.

Après le petit-déjeuner, prenez le temps de vous relaxer ! Profitez de la piscine ou de la plage avant de prendre la route pour l’aéroport (200 km, 3h30 de trajet). Vous embarquez pour la France, la tête chargée de souvenirs inoubliables ! Déjeuner en cours de route opu sandwich à l’hôtel en fonction de l’heure retour. Nuit à bord.

Vous êtes de retour chez vous, après votre aventure sénégalaise.